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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 19:00

 

sapins_de_janvier.jpg

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 14:27

Lu au CHRD, au sujet de la Résistance.

 

" Tu peux serrer dans ta main une abeille jusqu'à ce qu'elle étouffe. Elle n'étouffera pas sans t'avoir piqué.

C'est peu de choses, dis-tu. Oui, c'est peu de choses. Mais si elle ne te piquait pas, il y a longtemps qu'il n'y aurait plus d'abeilles.

 

Jean Paulhan, "L'abeille", Les Cahiers de la Libération, n°3, février 1944.

 

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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 00:00

Allez, cet article est toujours d'actualité !

 

Mon beau sapin, roi des salons, qu’on aime ta verdure… du moins tant qu’elle dure !

En décembre, tu te pares de couleurs, tu t’illumines, on t’enguirlande, les familles se prosternent à ton pied le 25 en matinée. En janvier, tu te démodes, tu perds la boule, ça sent le… sapin ! Alors, pendant qu’on oublie les kilos en trop, on remballe les décos et on se débarrasse de toi dans le caniveau. Ouvrez les yeux dans votre quartier, vous allez sûrement croiser, sur le trottoir ou coincé entre deux voitures, un Sherman déplumé ou un sapin des Vosges tristounet. Et c’est comme cela chaque année, comme quoi le sapin de Noël est un « marronnier », bien que le Grand Lyon propose une solution alternative (voir plus bas).

 

Halte là, Lyonnais irresponsable ! Ne sais-tu pas qu’il est interdit de laisser des encombrants sur le trottoir. Et un sapin, même petit, c’est quoi à ton avis ?

 

Visiblement, certains de nos concitoyens n’ont pas de remords à constituer, en douce, une forêt éphémère au cœur de Lyon.

J’imagine la scène : un père de famille, tout de noir vêtu, descend l’escalier (pour éviter les voisins), un sapin chétif dans les bras. Il a attendu l’heure fatidique de 22h, quand le va-et-vient de l’immeuble s’est calmé. Le hall d’entrée est atteint ou, mieux, la porte du garage à vélo menant directement sur la rue est franchie. Personne à gauche ni à droite, le pas se presse, le piéton feint la promenade nocturne digestive, quoique atypique puisque avec un ballot dans le dos. Arrivé au coin de la rue (pas juste en bas de son immeuble mais pas trop loin non plus car ce n’est pas discret de véhiculer un sapin), vlan, notre vilain se déleste de son fardeau en un tour de main et s’en éloigne à grandes enjambées. Pas vu, pas pris !

 

Il est loin d’être brave, ce geste qui peut d’ailleurs coûter jusqu’à 150 € d’amende. Quant à ceux qui jettent le sapin emballé dans leur sac doré, croient-ils rendre invisibles l’arbre délaissé ? Le croient-ils paré d’une tenue de camouflage ? C’est plutôt une tenue de soirée !  

 

sapins2.JPGEt dire que le Grand Lyon se décarcasse depuis 2008 pour éviter ce gâchis financier (coûts de traitement) et matériel (pas de valorisation). Car l’ex-star des Noëls peut connaître une seconde vie… grâce au compostage, qui se déroule dans les centres de Décines et Ternay. Mélangé avec des feuilles, de la terre, d’autres végétaux, le sapin perd son acidité et constitue un compost utilisé pour d’autres plantations comme paillage ou engrais naturel. Encore faut-il que les Lyonnais mettent la main à la pâte… en déposant leur sapin dans une déchèterie - comme tout déchet végétal - ou plus pratique, dans l’un des points de collecte du Grand Lyon, mis à disposition pour cet usage dans la première quinzaine de janvier. C’est parti pour faire booster les statistiques : en 2008, 20 tonnes de sapin ont été collectées, 34 tonnes en 2009, 46 tonnes en 2010 et 66,25 tonnes en 2011.  

 

Pour localiser le point de collecte le plus proche de chez vous, consultez la liste sur le site web du Grand Lyon. En 2012, ce sont 4 dates (il reste encore mercredi 11 et samedi 14 janvier 2012) et 150 lieux accueillant les sapins anciennement étoilés et maintenant bien étiolés (en plus des déchèteries) dans 40 communes du Grand Lyon.

Liste : http://www.grandlyon.com/fileadmin/user_upload/Pdf/actualites/20111221_gl_points_collecte_sapins2012.pdf

 

Et pour vous motiver, faites de cette « corvée » une expédition amusante : organisez un « convoi exceptionnel » en famille, par exemple [sinon, une séance de marche musclée est tout-à-fait conseillée après les festivités de fin d’année]. Un enfant de chaque côté du sapin et le tronc ne demande qu’à trotter sur le pavé. Voila un convoi prêt à franchir les obstacles du parcours vu comme autant de défis à surmonter : la promiscuité des piquantes épines lors de l’entassement dans l’ascenseur ; la porte du pallier à franchir sans étêter qui et quoi que ce soit, les passants à éviter… Et en point d’orgue, au choix : le magistral lancer de sapin du père de famille [attention à ne pas y perdre de sa prestance si le sapin retombe piteusement au pied du lanceur et non dans la direction escomptée] ou le dépôt solennel, dans le recueillement de mise qu’impose ce dernier au-revoir familial.

 

 

Une question quand même sur l’organisation par le Grand Lyon : en 2011, il y  avait 292 (!!) points de collecte, en 2012, il n’y en a plus que 150. Pourquoi cette importante baisse ? Rationalisation ? Sous-exploitation des lieux de l’année passée ?

Aïe, le risque est de voir plus de sapins dans la rue. A Lyon, 3 à 4 adresses par arrondissement ce n’est pas beaucoup quand il s’agit de se débarrasser d’un encombrant. Comme vu l’année dernière (lire ce petit bilan d’une virée d’inspection), certains sapins esseulés flânent à moins de 100 m d’un lieu de collecte.

 

 

 

Or, en attendant le sapin à roulettes téléguidé (dont le maniement ravira les enfants), le sapin à combustion instantanée (plus qu’à ramasser les cendres pour les jeter dans le jardin), l’hologramme de sapin plus vrai que nature ou, idéalement, le sapin qui-ne-fane-jamais-mais-se-range-dans-une-boîte-minuscule, il faut encore porter son arbre jusqu’au lieu de collecte. Et pour certains, tout ce qui n’est pas en bas de l’immeuble est déjà trop loin. Allez, tous à vos arbres de Noël pour constituer de belles sapinières sur les places lyonnaises ! Donnons un caractère vosgien à Bellecour ! Et que cela serve d’exemple aux « partisans du moindre effort ».

 

Au fait, la réflexion sur le sapin de Noël doit aussi se faire en amont. Est-il plus écologique d’acheter un sapin naturel ou des branches artificielles ?

80% des sapins sont cultivés en France [Source : Metro Lyon, 23 décembre 2011] dans cet objectif : commandes pour la filière arboricole, avec un transport limité et un déchet 100% biodégradable. Inversement, les sapins fabriqués aux antipodes de la planète sont confectionnés à partir de matières plastiques et trimbalés sur des kilomètres. Ils peuvent toutefois être relativement écolos si on les conserve longtemps… sauf qu’en moyenne, ils sont renouvelés tous les 3 ans [Même source].

 

Il faudra y réfléchir pour l’année prochaine.

 

Meilleurs vœux 2012 à tous !

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 17:41

Prendre un gadin à cause d'un patin, on en est pas loin dans les 3ème et 6ème arrondissements  .

Depuis la rentrée 2012, l'eau de la patinoire Baraban, provenant de la glace fondue et de l'eau de pluie des toits, est réutilisée pour nettoyer les rues de ces deux arrondissements lyonnais.

Chaque semaine, l'opération de recyclage remplit deux balayeuses.

Sur un an, l'économie d'eau réalisée glisse jusqu'à 5 millions de litres d'eau.

Voilà une idée des agents du Grand Lyon qui coule de source ! 

 

 

Baraban-copie-1

 

 

 

 

 

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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 20:15

La 3ème salle d'athlétisme de France, avec une capacité d'accueil de 2000 places et 6400 m² de plateau, a installé ses starting-blocs à la Duchère. Les sportifs ont notamment à leur disposition des pistes circulaire, de sprint de 60 m, d'échauffement et des aires de sauts et de lancers.

 

Et pour éclairer et chauffer l'ensemble, le gymnase recourt aux énergies renouvelables qui couvrent 55% de ses besoins : production thermique par le réseau de chaleur urbain au bois de La Duchère, installation solaire thermique pour l’eau chaude, installation solaire photovoltaïque pour l’électricité (900 m2 de capteurs pour une puissance de 122 kWc et une production de 115 600 kWh/an) .

 

Halle_Diagana_Duch_2012.jpg

L'inauguration a lieu le samedi 9 novembre (meeting d'athétisme), 10 novembre (à vos shorts et baskets car c'est l'ouverture des pistes au grand public) et 11 novembre (festivités officielles)

 

Voir le site du Grand Projet de Ville de la Duchère pour en savoir plus sur l'équipement.

 

 

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 09:05

A partir du lundi 22 octobre 2012, la collecte des ordures ménagères du Grand Lyon est entièrement réorganisée : changement d'horaires, des circuits de collecte (revus pour amoindrir la pénibilité du travail ; lire Honneur aux éboueurs) et des opérateurs.

 

Collecte_Oct_2012.jpg

 

Désormais, les ordures de Lyon et Villeurbanne sont collectées par le privé, en délégation de service public (DSP), alors que les 56 autres communes du Grand Lyon sont en régie publique.

 

Le nouvel appel d'offres avait engendré une grève de plusieurs semaines en mars 2012. Nos nez s'en souviennent encore...

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 19:20

En 2012, les Journées européennes du Patrimoine se déroulent sous les thèmes du « Patrimoine caché » (choix  européen) et de « La nature » (préférence du Grand Lyon). Vous ne l’avez pas forcément remarqué mais depuis quelques années, il y a 2 thèmes, deux affiches, etc… En effet, l’Europe détermine trop tardivement sa thématique pour que notre communauté d’agglomération (et d’autres collectivités en France) puisse en tenir compte pour sa programmation. Normal, ça se rédige pas à la dernière minute  un épais programme de sorties en plein air, visites de vieilles pierres et balades extraordinaires !  Dommage quand même pour la lisibilité auprès du public.

Or, le patrimoine caché ou méconnu naturel foisonne du côté de l’est lyonnais. Qui a déjà foulé l’herbe du parc du Vinatier ou du parc de Chambovet ?

Les JEP sont l’occasion de franchir, en groupe aux rangs serrés autour du guide de l’Office du Tourisme [peur du danger ?], les grilles du Vinatier, l’hôpital psychiatrique dont le simple nom fait frémir. Oubliez vos craintes inconsidérées et osez vous promener dans ce parc urbain de 74 hectares, le 3ème de Lyon /Bron, après la Tête d’Or et Parilly. Vous n’y croiserez pas d’aliéné portant l’entonnoir de travers, pas d’infirmier brandissant une camisole de force [bon, évitez quand même les comportements farfelus, on ne sait jamais], pas de Pierrot le fou mais quelques patients… dont c’est à nous de veiller à ne pas troubler la tranquillité.

Les impressions qui émanent du lieu sont la quiétude et l’immensité. Une fois parcourue l’allée bordée d’arbres [très «  19ème siècle »] débouchant sur  la chapelle (1874) au toit vernissé, le regard peut s’évader. Tout pousse à la cure de repos : les longues pelouses aux herbes folles, la vigne (qui a donné son nom au Vinatier) grimpant le flanc d’une colline panoramique [wah, c’est bô le périph est], quelques serres et un verger… Pour les fous de botanique, un parcours permet de sillonner le parc à la recherche des essences remarquables (cèdre bleu, magnolia, gingko biloba…) et d’errer à côté du pavillon des malades difficiles [genre « Hannibal Lecteur » vu les mesures de sécurité comme la hauteur des murs et les barbelés]. Au détour d’un bosquet, non, ce n’est pas une hallucination, vous… apercevez d’étranges captifs : les chèvres naines et les daims, cousins du parc de la Tête d’Or qui les a données en 1965.

Avant de quitter ce lieu d’asile, passez par la  Ferme, l’espace culturel de création mis à la disposition des patients et salle d’exposition ouvert à tous. Certaines œuvres témoignent d’un certain Génie [la folle hum, culture littéraire oblige]. Et n’attendez pas les prochaines JEP pour (re)venir : le parc du Vinatier (95 bd Pinel, bien desservi par le tramway) est ouvert les week-ends, du samedi 14h au dimanche 18h (20h en été).

A quelques centaines de mètres de là, un autre parc était en folie le dimanche 16 septembre 2012, celui de Chambovet, sur la colline de Montchat. Et il y avait une bonne raison de faire la fête : le site et les jardins ouvriers attenants (48269 m² au total) sont concédés à la Ville de Lyon dès le prochain conseil municipal (le  11 septembre 2012, le 3èmearrondissement a entériné le principe de cette acquisition). Hourra ! Plus de risque qu’un fou furieux en fasse un parc… immobilier ! Les HCL le revendent à Lyon (qui leur avait cédé en 1960) pour une somme de 580000 euros. Folie douce ? Non, je démens [dernier jeu de mot], c’est la victoire d’une mobilisation citoyenne solide depuis 40 ans pour la protection de cet espace champêtre.

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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 18:43

Sensations

 

J’ai pratiqué une relecture de mes vacances passées « au vert » et « au bleu » et voici ce que cela donne. Juste le reflet de l’écoute de la nature, quelques impressions toutes simples, des sensations gratuitement procurées par les éléments naturels

 -          La vue :

Un panorama de montagne apprécié depuis un accueillant rocher ; un paysage minéral atypique

-          L’ouïe :

Le ressac ; les cris puissants d’oiseaux de proie s’appelant et tournoyant au dessus d’un village.

-          L’odorat :    

Le parfum des pins.

 

-          Le goût :  

Des noisettes, ramassées au pied de l’arbre, qui ont eu le temps de murir ; des tomates gorgées d’aromes.

 

-          Le toucher :  

Le « mouillé mousseux » de l’écume des vagues, qui, à l’orée de la plage de sable, lèchent les pieds par intermittence ; le délicieux réchauffement du corps grâce à un courant chaud d’eau de mer

 IL082012.JPG

Rencontres

-          Une libellule dont la curiosité – partagée – nous amène à faire un bout de chemin ensemble. Chatoyance des couleurs irisées (jaune-orange-vert et bleu de ses yeux), observées à quelques cm puisque la belle se laisse scruter, posée sur une herbe sèche (à défaut de faire de mes mains sa piste d’atterrissage)

 

-          Des cormorans s’activant à pêcher. Où comment suivre et voir un oiseau voler sous l’eau… (masque et tuba conseillés)

 

-          Un poisson remarqué près de la cote dont la beauté stupéfiante (immémorable zig zag bleu fluo tatoué sur la longueur de sa tête) fait penser qu’il a du s’égarer depuis des eaux plus lointaines

 

Anecdotes

 

-          La tête ahurie d’un campeur voisin devant mon refus d’utiliser son puissant insecticide, généreusement proposé. Non, je ne marquerai pas mon territoire par un liseré blanc-bleu antif-fourmi. Et pourtant, on avait bien des fourmis, nous aussi, mais pas dans la tente ni dans la nourriture (mise à l’abri). Ces petites fourmis noires (il est vrai très nombreuses) ont donc continué à nous chatouiller un peu les pieds sans jamais nous piquer [j’en connais des plus voraces et pénibles dans les parcs urbains de Lyon, pourtant, et heureusement, on n’y voit pas d’homme aux cercles bleus].

 

-          Le tapis de la voiture, côté passager, couvert de déchets recyclables (papier, cartonnettes, conserves, verre) formant un matelas confortable pour les tongues, le temps de trouver un container approprié. Ah, c’est encore très dur, dans ce coin de France, d’arriver à recycler les emballages consommés. Le défi a cependant été remporté [spéciale dédicace à Christelle qui l’a également relevé et réussi lors de son séjour].

 

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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 21:06

J'ai observé 4 magnifiques Epeires Fasciées dans un jardin isérois.

On comprend le surnom de l'araignée-frelon en jetant un oeil sur l'abdomen strié de jaune et de noir (avec un peu de blanc) de ces opulentes femelles de 25 mm (sans les pattes).

 

Surprenant le jeu des couleurs de la Nature, qui avertit ici d'éventuels prédateurs que le venin des colorées Epeires fasciées est corsé.

 

Il valait mieux ne pas être les deux grosses mouches saucissonnées sous mon nez pour un futur dîner... 

 

Fasciée

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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 13:44

Mi-juin 2012, les 6 ruches qui trônaient sur le toit de l’ex-hôtel de Région de Charbonnières-les-bains ont pris leurs quartiers sur celui du nouveau siège de l’Administration régionale, dans le quartier du Confluent.

Numériser0002 

Les 300000 abeilles découvrent un nouveau territoire de butinage, s’étendant jusqu’à 3 km autour de leur gîte. Loin des acacias et des tilleuls du parc de Charbonnières, leur miel prendra aussi un nouveau goût… à découvrir dans quelques mois.

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