" Une fin d'après-midi, je tombai amoureuse d'un Arbre, dont j'ignorais le nom. "
(...)
" Je l'observais et l'aimais en toute saison : dénudé par l'hiver, ranimé par le printemps, magnifié par l'été, assourdi par l'automne. Je me dépouillais à sa cadence, renaissait à son rythme. "
Merci Andrée Chedid pour ces lignes tirées de la nouvelle Mon arbre et publiées dans Petite Terre Vaste Rêve.
Piétons, décollons les yeux du trottoir et regardons les bosquets et les parcs qui nous entourent. Certains sont "domestiqués" (massifs de fleurs), d'autres plus "sauvages" foisonnent de feuillus.
Qui sait si, nous aussi, nous n'allons pas tomber en pamoison devant la fougue d’une racine émergente, la douceur granuleuse d’un tronc, l’amplitude d’un feuillage...